édition spéciale février 2013

édition spéciale de l’Union Démocratique du Centre • www.udc.ch • édition février 2013 Sonderfall suisse 9 Consultation populaire 14/15 Votre avis sur la formation et la famille nous intéresse. Participez! En Suisse, ce sont les citoyens qui décident et non pas les élites. Article sur la famille 5 Non à un chèque en blanc pour une politique familiale hors de prix. Non à l’étatisation des enfants Enlever le plus rapidement possible les enfants à leurs parents pour les éduquer et les former dans des institutions étatiques: voilà l’intention principale du nouvel article constitutionnel sur la politique familiale dont le peuple et les cantons devront décider le 3 mars 2013. Ce projet égalitariste provoque l’étatisation des enfants et des familles tout en déclenchant des dépenses par milliards. L’ordonnance totalement absurde sur la garde des enfants que le Conseil fédéral voulait nous imposer est encore dans toutes les mémoires: les grands-parents, tantes et marraines auraient eu besoin d’une autorisation de l’Etat pour garder les enfants de leur propre famille! Face aux résis- tances massives du public, le gouvernement a fini par retirer cette absurdité. L’autorité politique veut tout commander Mais le nouvel article constitutionnel sur la politique familiale est du même « Heidi Sager et son fils David. Cette mère élevant seule son enfant est secrétaire et habite dans le canton de Berne. Comme il existe plusieurs modèles de garde des enfants (familles, crèches, parents de jour, particuliers ou amis), les onéreuses compétences fédérales sont superflues, exercent une influence nuisible sur la sphère privée et provoquent des coûts inutiles. » tonneau. La Confédération veut s’arroger des compétences dans presque tous les domaines de la vie familiale. Les autorités et les politiques décideront à l’avenir de ce qui est bon et juste pour les familles. Des crèches et autres institutions de garde des enfants devront être offertes sur tout le territoire de la Confédération indépendamment des besoins réels. Cet article ouvre aussi la voie au congé de paternité et à l’imposition d’«horaires de travail conformes aux besoins des familles». Tout cela coûtera des milliards aux contribuables suisses. C’est précisément cette extension sans borne de l’Etat social qui a conduit plusieurs Etats de la zone euro dans la misère économique. Les offres privées de garde des enfants seront mis à l’écart. L’objectif est clair: tous les enfants doivent être gardés dans des institutions publiques, que cela plaise aux familles ou non. Ainsi, les enfants pourront être éduqués et formés dès leur plus jeune âge selon le «concept pédagogique» de l’Etat. L’éducation étatisée – ­ un vaste champ d’expérimentation Cette éducation étatisée est aussi censée servir à l’intégration d’enfants provenant de cultures lointaines ou de couches sociales faiblement instruites. Du coup, les jardins d’enfants deviendront un champ d’expérimentation national pour tous les théoriciens de l’éducation et de l’enseignement. Avons-nous besoin de cela? Cet article constitutionnel est justifié par la nécessité de «concilier la famille et l’activité professionnelle» et par la baisse du taux de natalité en Suisse. Une argumentation pour le moins inquiétante. L’histoire récente nous apprend que des programmes publics d’encouragement des naissances faisaient partie des interventions typiques des Etats totalitaires. Ces mesures n’ont certainement pas leur place dans un pays libre et démocratique comme la Suisse. Ici, la famille responsable est à la base d’une organisation de la société qui a fait ses preuves. Nul besoin d’un Etat qui décide quelles formes familiales doivent être soutenues et lesquelles non. Nous autres ­parents, nous voulons éduquer nous-mêmes nos enfants! Donc, le 3 mars NON à l’article sur la famille